L’ensemble des capacités de stockage informatique actuelles représentent moins d’un pour cent de la quantité d’informations mémorisées dans les molécules d’ADN d’un seul être humain, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis.
Les capacités totales de stockage informatiques étaient en 2007 de 295 exaoctets –nombre suivi de vingt zéros–, selon cette étude parue dans la revue Science.
Si ces capacités de stockage étaient converties en CD-ROM mis bout-à-bout, cela couvrirait une distance supérieure à celle reliant la Terre à la Lune.
Aussi impressionnant soit-il, ce volume de données ne représente qu’une fraction des informations contenues dans l’ADN d’un seul homme: moins d’un pour cent de la quantité d’informations mémorisées dans les molécules d’ADN, soulignent les chercheurs.
Ces derniers ont examiné l’ensemble des technologies analogiques et numériques de 1986 à 2007 et leurs résultats montrent que la transition vers l’âge numérique touche à sa fin.
L’étude montre que les capacités de télécommunications « bidirectionnelles » (internet, téléphone) se sont accrues de 28% par an de 1986 à 2007, contre 6% pour les réseaux « unidirectionnels » (chaînes de télévision, radio).
La mémoire technologique de l’humanité a en outre été presque totalement numérisée en l’espace de sept ans, souligne Martin Hilbert, de l’école de journalisme et de communications de l’Université de Californie du Sud, principal auteur de l’étude.
Alors que 75% des données étaient encore stockées sur des formats analogiques –surtout des cassettes vidéo– en 2000, en 2007 94% étaient numériques, note-t-il.
Source: © 2011 AFP
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