Des chercheurs ont observé ce qui se passe sous la Californie pour étudier les tensions et les cassures des plaques tectoniques, autrement dit le développement d’un rift.
La formation de rifts a disloqué des continents entiers et créé des océans au cours de l’histoire de la Terre. En étudiant les ondes de cisaillement dites S enregistrées par un réseau dense de sismographes, Vedran Lekic et ses collègues ont pu déterminer l’épaisseur de la lithosphère, la partie la plus externe de l’écorce terrestre, située sur l’un des exemples archétypiques d’une zone active de rift. Les images obtenues par les chercheurs révèlent une lithosphère extrêmement fine dans les zones du rift où le manteau venant des profondeurs pousse et distend en permanence la plaque tectonique, ce qui montre que ces régions peuvent répartir de façon égale des tensions considérables. Lekic et les chercheurs indiquent que la limite entre la lithosphère et la couche sous-jacente connue sous le nom d’asthénosphère est épaisse de 40 à 100 km. Ils ont aussi identifié une corrélation directe entre la formation du rift et la profondeur, de la surface jusqu’à la lithosphère profonde, ce qui suggère que cette dernière s’étend symétriquement dans les zones de cisaillement et pas seulement dans une seule direction comme on le pensait auparavant.
Source : Natasha Pinol – AAAS
Laisser un commentaire