Des relevés GPS ont permis de découvrir la physique de l’énorme tremblement de terre qui a secoué le Chili en 2010 indique une nouvelle étude. On savait très peu de chose sur ce séisme, d’une magnitude évaluée à au moins 8,5 sur l’échelle de Richter, tout simplement par manque de données. Très peu de tremblements de terre de cette puissance ont été enregistrés et aucun, en fait, n’a été observé ces quatre dernières décennies. Lorsque les secousses ont commencé en février 2010 le long de la lacune de Concepcion-Constitution au Chili, les scientifiques étaient équipés d’appareils dont ils ne disposaient pas il y a 40 ans. Le système de positionnement mondial ou les stations de réceptions GPS permettent maintenant de mesurer et de quantifier précisément ce qui se produit au cours d’un séisme. Christophe Vigny et une équipe internationale de chercheurs ont ainsi pu recueillir des données GPS d’une résolution unique sur ce tremblement de terre. Elles leur ont permis de modéliser le séisme en détail et avec une plus grande précision qu’auparavant. Avec ces modèles, ils ont pu revoir la localisation de l’épicentre, défini comme le point à la surface de la Terre directement au-dessus du point de rupture de la faille. Comme les mesures GPS se sont succédé très rapidement, Vigny et ses collègues ont pu calculer que la rupture s’était déplacée à une vitesse allant jusqu’à 3,1 kilomètres par seconde.
Source: Natasha Pinol – AAAS
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