Le 8 avril 2011, Heike Kamerlingh Onnes de l’Université de Leyde aux Pays-Bas réalisait une découverte tout à fait étonnante : celle de la supraconductivité. En mesurant la résistance du mercure à de très basses températures, il observa que la résistance disparaissait complètement au-dessous de 4,2 Kelvins (-269°C). Cette découverte renversante, couronnée par un Prix Nobel en 1913, a ouvert de nouvelles perspectives non seulement en physique mais également pour des applications dans le domaine de la santé, des communications et de l’énergie.
Le CERN utilise la supraconductivité à des échelles inédites. Dans le Grand collisionneur de hadrons LHC, les particules sont guidées le long des 27 kilomètres de l’anneau par des électroaimants supraconducteurs puissants. Ces aimants sont formés de bobines dont le câble électrique fonctionne à l’état supraconducteur : il conduit l’électricité sans résistance, ni perte d’énergie. Pour cela, les aimants doivent être refroidis à -271°C, une température plus froide que celle de l’espace intersidéral !
Source: CERN
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