Celles et ceux qui attendaient que la NASA nous parle de la découverte d’une forme de vie simplifiée sur Titan ou sur Mars, seront déçus. Ceux qui s’attendaient à l’annonce d’une rencontre du troisième type le seront encore plus. Mais la découverte reste tout de même fort intéressante tant elle bouleverse complètement nos connaissances et notions actuelles sur la vie. En effet, l’agence spatiale américaine a découvert une forme de vie totalement inédite sur toute la planète ! Il s’agit d’une nouvelle forme de vie qui ne partage sa structure biologique avec aucun autre terrien, de la plus petite amibe à la plus grande baleine. Jusqu’à cette découverte, toute forme de vie sur Terre utilisait le même schéma, celui de l’ADN. Cette annonce officielle de la Nasa, redéfinit ce que la science considère depuis toujours, comme les éléments de base qui sont nécessaires au développement de la vie :
le carbone, l’oxygène, l’hydrogène, l’azote, le soufre et le phosphore.
L’organisme dont il est question est une bactérie qui possède un métabolisme révolutionnaire. Elle provient du lac Mono, en Californie. Celui-ci est très concentré en sel et en arsenic, ce dernier est un poison mortel pour la plupart des terriens. L’arsenic remplace le phosphore dans l’ADN de la bactérie, mais également dans son ATP, qui est la réserve énergétique des cellules. Ceci constitue une preuve tangible qu’il est possible désormais de trouver d’autres formes de vies y compris dans notre propre système solaire, dans des endroits complètements délaissés par les agences spatiales, croyant ne pas avoir la moindre chance de trouver de la vie dans des conditions aussi hostiles.
A partir de là, effectivement nous pouvons imaginer que non seulement la vie est possible dans l’Univers, mais qu’elle l’est dans finalement beaucoup plus de lieux que prévu !
Peut-être que si nous allions de nouveau scruter Titan, le satellite de la planète Saturne, en profondeur, nous y découvririons des formes de vies nouvelles. Peut-être s’agira-t-il de simples bactéries comme dans le lac Mono… Peut-être que la vie en est même déjà à un état plus avancé avec des habitants biologiquement beaucoup plus complexes.
Peut-être aussi que sur Pluton il existe une civilisation encore primitive qui a pour température ambiante -170°C, condition de vie tout à fait idéale pour eux, mais complètement hostiles pour nous humains. On ne peut que s’émerveiller devant une telle découverte, car même si nous sommes déçus de nous savoir toujours seuls dans l’Univers, la bactérie connue sous le nom de souche GFAJ-1, nous permet de croire en de bien plus immenses possibilités de découvrir la vie ailleurs …
Par Leonardo da Vinci, Planet-Techno-Science
Igor dit
Plus besoin de chercher forcément un monde qui ressemble à la Terre.
Chouette !
Mealin dit
C’est fou que ça n’ait pas fait plus parler cette découverte … qui croyait vraiment à un petit bonhomme gris ? C’est tellement riche en possibilité tout ça !