En se basant sur le spectre dans les rayons X obtenu au cours des premiers 90 jours des opérations scientifiques en orbite, Larry Nittler et ses collègues ont déterminé l’abondance des principaux éléments qui constituent les roches à la surface de Mercure.
Ces nouvelles données montrent que la composition de la surface de Mercure diffère de celle des autres planètes telluriques. Par exemple, elle contient beaucoup plus de soufre que la Terre ou la Lune. Les auteurs suggèrent que Mercure ait pu se former à partir de matériaux précurseurs très réduits, semblables peut-être à certaines météorites chondritiques ou aux poussières anhydres de comètes. Dans un second article, Patrick Peplowski et ses collègues ont analysé l’émission de rayons gamma de la surface de Mercure pour déterminer les quantités de potassium, de thorium et d’uranium radioactifs. Leurs résultats donnent une image plus fine de la quantité de chaleur produite par l’intérieur de Mercure et indiquent que la planète et ses éléments précurseurs n’ont pas été chauffés aux niveaux extrêmes que suggéraient certains modèles.
Source : Natasha Pinol – AAAS
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