On estime à l’heure actuelle qu’il y aurait plus d’une centaine de milliers de débris en orbite autour de notre planète. Ces déchets proviennent de satellites, d’étages de fusées, boulons etc… Et représentent une menace réelle tant sur les équipages de navettes, capsules spatiales et occupants de l’ISS, que pour les satellites qui orbitent autour de la Terre et qui sont en activité. Leur vitesse est de 10 Km/s, imaginez les dégâts que peut provoquer une collision à cette vitesse.
De plus, hormis les objets supérieurs à 10 cm de taille, ils sont indétectables par les télescopes terrestres. C’est là qu’interviennent des chercheurs russes de l’Institut de physique Lebedev de Moscou avec la création d’un instrument et d’un logiciel spécialement dédiés, pour la détection de petits objets spatiaux dont la taille varie entre un et dix centimètres, selon le chef du laboratoire d’astronomie solaire X de l’Institut Lebedev, Sergueï Kouzine.
Cet instrument de détection est composé d’un télescope réfracteur doté d’une ouverture de 50 mm, permettant de détecter des déchets spatiaux dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres. Il peut s’installer sur n’importe quel engin spatial. Quant au logiciel, il permet d’affiner la fiabilité de l’instrument en indiquant non seulement la trajectoire et la particularité des débris spatiaux, mais en plus il précisera l’orientation à suivre pour l’engin spatial porteur :
» C’est un savoir faire dans la détection des déchets spatiaux. A présent, les télescopes enregistrent leurs données sur des matrices CCD qui sont très sensibles aux particules énergétiques, surtout sur les orbites circumterrestres. Une question se pose: comment distinguer le signal d’une particule du celui d’un débris spatial. Nous avons élaboré et testé une méthode spéciale » , a déclaré Sergueï Kouzine à l’agence de presse russe, RIA Novosti.
Ce nouvel instrument de détection sera placé en priorité sur les satellites qui évoluent sur les orbites les plus encombrées par les débris spatiaux, c’est à dire qui se situent entre 600 et 800 Km d’altitude et à plus de 35 000 Km, en orbite géostationnaire.
Par Planet-Techno-Science
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