Le satellite UARS aura réalisé de nombreuses fois le tour de la Terre, surtout ces derniers jours en bluffant tous les chercheurs des agences spatiales au monde, les simulateurs informatiques et centres de surveillance des objets en orbite.
Le satellite UARS n’était pas évident à prévenir, ne bénéficiant pas d’un système de guidage pour assister sa rentrée, il a fallu patienter et ne rien pouvoir faire d’autre que de surveiller au mieux sa trajectoire, aléatoire, dépendant de plusieurs facteurs, eux-mêmes également aléatoires (influence solaire, inclinaison, vitesse, angle d’approche…
La NASA estimait être en mesure de pouvoir définir son point de chute, 20 minutes avant impact. Finalement, le contact avec le satellite UARS fut rompu au dessus du Pacifique Nord, au large des côtés ouest américaines et canadiennes. L’Agence spatiale américaine n’a pu être en mesure d’indiquer précisément le moment exact ni l’endroit ou le satellite aurait pu s’écraser. Seule certitude, l’engin spatial s’est désintégré dans une zone non-habitée, la NASA pense ne pas revoir les morceaux restant d’UARS, ils ont pu tomber dans l’océan Pacifique, comme dans le nord-ouest canadien, en s’éparpillant sur une distance de plus de 750 Km.
Sur Twitter, des internautes auraient signalé la présence de débris à Okotoks, au sud de Calgary, dans l’ouest du Canada, il s’agit d’un canular. De nombreuses vidéos circulent déjà sur la toile, concernant l’approche du satellite UARS ou de ses débris, toutes sont fausses. Il existe très peu de chance d’y avoir des amateurs qui se promènent avec leurs caméras dans cette région du globe…
Par Leonardo da Vinci, Planet Techno Science
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