La Charte internationale « Espace et catastrophes majeures » a été mise en oeuvre le 13 janvier pour venir en aide aux victimes du violent séisme qui a frappé Port-au-Prince la veille.
De précieux alliés
Les dégâts sont considérables. Le nombre de victime ne cesse de croître alors que les secours et l’aide humanitaire s’organisent.
Le violent séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier a créé des plaies béantes dans la capitale Port-au-Prince située à seulement 15 km au nord-est de l’épicentre. La progression des secours est difficile et lente.
Dans ces conditions une vision globale de la zone touchée améliore leur efficacité. Les satellites deviennent alors de précieux alliés.
La Charte internationale « Espace et catastrophes majeures » a été déclenchée quelques heures après la secousse.
Des images SPOT-5 dès le 14 janvier
Le CNES a alors pris les rênes du dispositif pour organiser et coordonner l’ensemble des programmations et des acquisitions d’images satellites, optique comme radar, haute et très haute résolution, fournies par plusieurs des 10 agences spatiales membres de la charte.
Dès le 14 janvier, le satellite du CNES, SPOT-5 en orbite depuis 2002, a permis de fournir des cartes de localisation précise de la zone sinistrée en couleur avec une résolution de 2,5 m (la production des cartes étant confiée à un service* de la ville de Strasbourg). D’autres satellites des agences européennes, canadienne et japonaise lui ont emboîté le pas.
L’ensemble de la communauté spatiale est mobilisée pour fournir aux équipes de secours sur place les informations les plus précises le plus rapidement possible. Objectif : optimiser les interventions.
Source : CNES
Crédit images : CNES / SERTIT (Service Régional de Traitement d’Image de Télédétection de Strasbourg) / Ill. D. Ducros
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