Alors que Curiosity continue d’envoyer de splendides images de la surface de Mars en haute définition et qu’il se prépare a entamer ses premières missions scientifiques dans les jours qui viennent. ExoMars, un autre robot devrait partir à destination de la planète rouge, si tout va bien à l’horizon 2018.
Avant ExoMars, les européens avaient envoyé avec succès la sonde Mars Express en 2003, malheureusement Beagle 2, son petit atterrisseur n’a plus donné signe de vie après s’être séparé de l’orbiteur. Mars Express quant à elle fonctionne toujours bien et est parfaitement opérationnelle pour servir de relais entre autre, entre le rover américain Curiosity et la Terre.
D’abord issue du fruit de la collaboration entre l’ESA (Agence spatiale européenne) et la NASA (Agence spatiale américaine), le projet ExoMars a bien failli tomber à l’eau lorsque les américains, pour des raisons budgétaires ont du renoncer à ce partenariat ambitieux.
Heureusement, il semblerait que Roskosmos (Agence spatiale russe) prenne la relève de la NASA dans un partenariat technique et financier. L’ensemble du projet est estimé à plus d’un milliard d’euros. Une réunion interministérielle des pays membres de l’ESA aura lieu en novembre 2012 afin de déterminer quelle suite donner à ce projet ExoMars. S’il est validé, ce que l’on espère, l’Europe enverra son premier rover sur la planète Mars en 2018 via une fusée Proton Russe.
Avant cela, une autre fusée Proton enverra la sonde européenne Trace Gaz Orbiter du même programme ExoMars, ainsi qu’un démonstrateur d’atterrisseur de fabrication russe en 2016.
L’ESA ne ferme pas non plus la porte pour autant, si la NASA souhaite et se trouve en mesure financière de pouvoir réintégrer le projet en compagnie des européens et des russes d’ici 2018.
La conquête spatiale est de nouveau en marche…
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