Les astronautes de la mission STS-134 vont procéder à l’inspection minutieuse du bouclier thermique de la navette Endeavour ce samedi, en raison de plusieurs impacts de débris spatiaux sur le bouclier thermique de celle-ci. Ces débris proviennent sans doute de la mousse isolante du réservoir externe lors de sa séparation avec le vaisseau spatial américain.
Ces impacts ont pu être observés grâce aux photos prise par les astronautes de l’ISS lors de la manoeuvre de retournement de la navette, lors des opérations d’arrimage. Les ingénieurs ont pu écarter six des sept points d’impacts, mais préfèrent, par mesure de précaution, vérifier la dernière tuile endommagée qui pose un doute.
Pour ces vérifications, les astronautes vont se servir du Canadarm, le bras robotique de l’ISS, doté d’un laser et d’une caméra haute définition afin de déterminer la profondeur de la cavité et sa taille.
Si cette dernière est jugée trop importante, la NASA envisagera alors une sortie dans l’espace afin de réparer et de remplacer la tuile endommagée, permettant ainsi un retour sans danger sur Terre. En effet, les tuiles céramiques du bouclier thermique ont une importance capitale pour le retour dans l’atmosphère, ce sont elles qui protègent l’engin spatial et ses occupants, des températures de frottements sur les couches d’air denses générées par la vitesse lors de la rentrée.
Ces températures peuvent atteindre plus de 1500 degré en certains endroits du bouclier. La navette spatiale Columbia s’était désintégrée lors de sa rentrée dans l’atmosphère le 1er février 2003 lors de la mission STS-107, coûtant la vie des sept astronautes à son bord. L’Agence spatiale américaine ne veut prendre aucun risque.
Par Leonardo da Vinci, Planet Techno Science
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