Si la météo le permet, vous pourrez observer une éclipse de lune ce mardi 21 décembre 2010 si vous vous situez en Amérique, en Europe de l’Ouest ou dans une partie de l’Asie. Pour la France métropolitaine il faudra toutefois se lever tôt le matin, car elle ne sera visible qu’un moment avant le lever du Soleil.
D’après l’Institut français de mécanique céleste, pour les personnes se trouvant en région parisienne, il sera possible d’observer la Lune éclipsée se couchant à l’Ouest tandis que le Soleil se lève à l’Est et de ce fait, vous pourrez voir les deux astres en même temps.
Une éclipse lunaire se produit à chaque fois que la pleine Lune se trouve dans l’ombre de la Terre et que l’alignement Soleil-Terre-Lune est parfait ou quasi-parfait. Notre satellite naturel prend alors des teintes cuivrées.
Contrairement aux éclipses solaires, les éclipses lunaires ne représentent aucun danger pour la vue et peuvent être observées sans danger à l’oeil nu.
A ce propos sachez qu’il y aura également une éclipse de Soleil dans environ deux semaines, le 04 janvier 2011 entre 7h50 et 10h30 suivant le lieu où vous vous trouvez. Elle sera partielle en France métropolitaine, environ la moitié voire les deux tiers du disque solaire seront cachés par la Lune. En revanche, qu’elle soit totale ou partielle, une éclipse solaire représente toujours un danger pour les yeux. Vous ne pouvez et ne devez jamais l’observer sans des lunettes dotées d’un filtre solaire spécialement conçues pour cette utilisation. Même avec ces lunettes spéciales, une observation ne doit jamais durer plus de quelques instants sans faire reposer les yeux. Les dégâts causés par le Soleil sur l’oeil peuvent être très graves voir irréversibles : brûlure de la rétine, cataracte, devenir aveugle … Si vous n’avez pas de protections conçues et adaptées pour l’observation d’une éclipse solaire, ne l’observez pas.
Edit (21/12/10 22h23) : Si vous avez pris des photographies de l’eclipse lunaire du 21 décembre 2010, n’hésitez pas à nous les faire parvenir, nous les publierons sur le site.
Par Leonardo da Vinci, Planet-Techno-Science
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