Le satellite italien Pamela spécialisé dans l’étude de la matière noire vient de confirmer la théorie selon laquelle, notre planète la Terre, serait entourée de particules d’antiprotons, autrement dit, d’antimatière.
Pamela (Payload for AntiMatter Exploration and Light-nuclei Astrophysics), satellite de l’ISA (Agence spatiale italienne), a détecté dans la partie interne de la ceinture de Van Allen, la plus proche de la surface de la Terre, des antiprotons.
La ceinture de Van Hallen se situe entre 700 km et 10 000 km d’altitude, elle est constituée en majorité de protons à haute énergie en provenance du rayonnement cosmique et du vent solaire qui se retrouvent piégés par le champ magnétique de notre planète, fort heureusement pour toute vie sur Terre, car une exposition à ces rayons même de très courte durée nous serait fatale. Les aurores boréales et australes sont issues de la rencontre entre ces rayonnements et les molécules de la haute atmosphère terrestre.
Selon les chercheurs, les antiprotons se trouvent coincés dans la matière de la partie la plus proche de la Terre de la ceinture Van Allen, dans une zone que l’on appelle AMAS (Anomalie magnétique de l’Atlantique Sud), celle-ci commence quelque part au-dessus du Brésil entre 700 km et 10 000 km d’altitude. Lorsque la matière rencontre l’antimatière, les deux s’annihilent. Malgré cela, une importante concentration d’antiprotons subsiste toujours dans l’AMAS.
Cette source d’antimatière est la plus importante jamais découverte près de la Terre, d’après le Dr Alessandro Bruno, de l’Université de Bari, en Italie.
La collision entre un proton et un antiproton libère une énorme quantité d’énergie, de ce fait, l’antimatière pourrait devenir un jour, une source d’énergie bien plus puissante pour les vaisseaux spatiaux, que celles engrangées par les moteurs de fusée actuels et même que l’énergie des moteurs nucléaires en cours de développement.
Par Leonardo da Vinci, Planet Techno Science
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