La vague de chaleur qui a frappé une grande partie de l’Europe de l’Est l’été dernier a été plus encore plus chaude et plus étendues que celle de 2003 selon David Barriopedro et ses collègues. La canicule de l’été passé a fait des dégâts considérables. En Russie seule, plus de 55 000 décès peuvent lui être attribués selon les auteurs, ainsi que d’énormes incendies, une chute des récoltes d’environ 35 pour cent et une perte totale économique estimée à environ 1 pour cent du produit intérieur brut du pays. Pour remettre cet événement en perspective, Barriopedro et ses collègues européens l’ont comparé à d’autres anomalies de température survenues depuis 1871 en termes de longueur, d’étendue et d’intensité. Ils ont pu déterminer qu’il était plus sévère que celui de 2003 et ont aussi trouvé qu’au moins deux étés de cette décennie ont probablement représenté les plus chauds de ces 510 dernières années en Europe. Une analyse des résultats de modélisation révèle que les grandes vagues de chaleur devraient devenir cinq à dix fois plus probables au cours des 40 prochaines années bien qu’un événement d’une ampleur égale à celui de 2010 ait peu de chances de se reproduire d’ici-là.
Source: Natasha Pinol – AAAS
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