Une protéine a été conçue pour réduire les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde chez la souris révèle une étude. Le travail désigne un dérivé naturel de la protéine, appelé progranuline, comme une nouvelle cible thérapeutique potentielle pour le traitement à long terme de la maladie. La polyarthrite rhumatoïde conduit à une inflammation des articulations et des tissus environnants, le plus souvent chez les personnes âgées. Ici, Changju Liu et ses collègues ont identifié un récepteur pour le facteur de croissance progranuline qui est connu depuis longtemps pour jouer un rôle critique dans diverses maladies. En utilisant des techniques de criblage, les chercheurs ont trouvé que la progranuline se fixe à une petite protéine inflammatoire, le récepteur du TNF (TNFR). Le fait d’administrer aux souris malades de la progranuline diminuait ou supprimait même la maladie. Puis l’équipe a pu déterminer quels fragments de la progranuline étaient nécessaires pour se lier au TNFR. En combinant ces trois fragments, Liu et ses collègues ont pu mettre au point une forme modifiée de progranuline qu’ils ont baptisée Atsttrin plus active que la progranuline naturelle pour supprimer la polyarthrite. On ne sait pas encore si l’Atsttrin sera aussi efficace chez l’homme mais l’étude suggère que la progranuline pourrait être un nouvel agent thérapeutique prometteur contre la polyarthrite rhumatoïde.
Source: Natasha Pinol – AAAS
Laisser un commentaire