Une nouvelle étude élargit l’ensemble des anticorps humains connus capables de neutraliser une gamme étendue de VIH. Bien que ces anticorps n’apparaissent naturellement que dans un petit groupe de patients infectés par le virus, ces résultats suggèrent qu’ils sont plus courants chez certains de ces patients que ce que l’on croyait. Ils ont aussi en commun des ressemblances clés et leur efficacité qui les rend capables de neutraliser le virus à des concentrations relativement faibles. Ceci pourrait être de bon augure pour le développement d’un vaccin contre le VIH qui induirait l’organisme à produire de tels anticorps, et peut-être aussi pour d’autres thérapies contre le virus selon Johannes Scheid et ses co-auteurs. Les chercheurs ont mis au point un nouveau test plus sensible pour identifier les anticorps et l’on utilisé sur des échantillons de sérum prélevés sur quatre personnes infectées par le VIH et connus pour avoir des niveaux élevés d’anticorps largement neutralisants. Ils ont cloné les gènes de 576 nouveaux anticorps contre le VIH issus d’un petit nombre de gènes d’immunoglobuline natifs. Malgré de nombreuses mutations, ils apparaissent similaires dans leur manière de se lier au virus.
Source : Natasha Pinol – AAAS
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