Le prix de la valorisation de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3)/CNRS a été décerné cette année par Jacques Martino, directeur de l’Institut, à Lydia Maigne et son équipe (Plateforme de Calculs pour les Sciences du vivant) du Laboratoire de physique corpusculaire de Clermont-Ferrand (CNRS/Université Blaise Pascal). Il récompense leurs travaux en informatique biomédicale sur grille à la recherche de nouveaux médicaments et à la mise en oeuvre du Réseau Sentinelle Cancer Auvergne (1) qui a pour objectif de recueillir, traiter et distribuer avec un très haut niveau de confidentialité des données et images médicales sur les cancers.
Le prix de la valorisation de l’IN2P3/CNRS, créé en 2002, est remis chaque année à des chercheurs ou ingénieurs de l’Institut afin de promouvoir des actions majeures de valorisation de la recherche par le transfert de technologie, par des prestations de service relevant d’une proximité forte avec la recherche ou par la création d’entreprises. Il a été remis cette année à Lydia Maigne et son équipe de recherche le 21 décembre 2010 à l’occasion d’une journée dédiée aux partenariats industriels organisée par le CNRS/IN2P3.
Cette récompense reflète la volonté du CNRS de favoriser la synergie entre recherche et industrie et la forte implication du CNRS dans le domaine des applications biomédicales de la physique des particules, notamment dans la lutte contre le cancer. La santé constitue un champ privilégié d’application et de valorisation de la physique des particules. Le CNRS est particulièrement actif dans ce domaine, notamment dans la lutte contre le cancer et est notamment impliqué dans :
– des projets d’hadronthérapie en France et à l’étranger
– la mise en place du cyclotron Arronax à Nantes pour le nucléaire médical, dont certains isotopes seront utilisés pour les besoins médicaux tant en imagerie nucléaire et moléculaire que pour le traitement de tumeurs
– les TEP (Tomographes à émission de positrons) et l’imagerie médicale en général
– les sondes et caméras gamma pour le cancer du sein, technologie en cours de portage vers d’autres organes
– le développement de grands logiciels de simulation de l’interaction particule – matière biologique, de l’imagerie médicale et de la radio-curie thérapie, utilisés à la fois par la communauté scientifique et par de grands industriels du secteur.
Notes :
(1) Déployé en 2009 et coordonné par Lydia Maigne, le Réseau Sentinelle Cancer Auvergne (RSCA) regroupe de très nombreux partenaires : CNRS, Université Blaise Pascal, Université d’Auvergne, Centre Hospitalier Gabriel Montpied, l’association RSCA regroupant les partenaires médicaux, les sociétés maatG France et OSI Santé.
Source: communiqué de presse du CNRS
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