Selon Le Parisien, deux chercheurs français viennent de démontrer les bienfaits des Omégas 3 pour lutter contre la dépression et les troubles de l’humeur.
On savait déjà qu’ils diminuaient les risques de maladies cardiovasculaires. On sait maintenant scientifiquement que les omégas 3 aident à lutter contre la dépression et les troubles de l’humeur. D’après le Parisien, deux chercheurs français de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) viennent de confirmer que ces acides gras polyinsaturés présents notamment dans l’huile de noix, de soja et certains poissons comme le saumon ou le maquereau, permettraient de prévenir et de traiter la dépression mais aussi les troubles bipolaires.
L’un de deux scientifiques, Pierre Astorg, « a épluché toutes les recherches réalisées depuis une douzaine d’années sur le rapport entre consommation de poisson et dépression », raconte Le Parisien. Le journal évoque une étude chinoise de 2004 qui a comparé la teneur en omégas 3 des globules rouges de cent patients hospitalisés après une tentative de suicide, et de cent autres admis après un accident de la route. « Les patients suicidaires avaient des niveaux d’EPA et de DHA (les acides gras contenus dans le poisson) beaucoup plus bas que les accidentés ».
Plus de poissons, moins de baby-blues
Le quotidien cite aussi une autre étude, parue dans Life Science en 2003, qui s’est attachée au cas de 10.000 femmes enceintes. « Celles qui ont développé une dépression post-partum avaient un niveau moins élevé de DHA dans les lipides du plasma prélevé le jour de la naissance ». D’après le journal, plusieurs autres études ont aussi montré que dans les pays où l’on consomme beaucoup de poissons, comme au Japon ou la Corée, il y a moins de dépressifs. Autre fait notoire, le baby-blues est plus rare dans les pays où l’on consomme beaucoup de poissons et où le lait maternel est donc plus riche en oméga 3.
L’autre chercheur français de l’Inra, a quant à lui, testé des souris. Il a constaté que celles qui étaient privées d’omégas 3 étaient plus stressées, anxieuses, et mémorisaient beaucoup moins biens que celles qui avaient absorbé des omégas 3. Et ce chercheur de conseille de « manger du poisson gras deux ou trois fois par semaine, et de ne pas hésiter à consommer des compléments alimentaires riches en omégas 3, à raison de 1 à 2 g par jour ».
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