Beaucoup d’espèces de plantes et d’animaux se déplacent vers les hauteurs et s’éloignent de l’équateur pour échapper au climat terrestre qui se réchauffe.
Une nouvelle étude montre cependant que ce phénomène est bien plus rapide que ce que l’on croyait. I-Ching Chen, une chercheur de Taïwan, et ses collègues du Royaume-Uni ont compilé des données du monde entier, surtout d’Europe et d’Amérique du Nord, et trouvé que les plantes et les animaux s’étaient déplacés en altitude deux fois plus vite que prévu par les analyses antérieures.
Ces espèces sont aussi remontées en latitude pour fuir la chaleur trois fois plus vite qu’anticipé par les chercheurs. Chen et ses collègues disent que les espèces végétales et animales qui se sont le plus déplacées sont dans les régions qui ont connu le plus fort réchauffement. Elles migrent maintenant vers les hauteurs à la vitesse moyenne de 11 mètres par décennie et vers les plus hautes latitudes à la vitesse d’environ 16,9 km par décennie. Les chercheurs notent toutefois que les vitesses de déplacement sont très variables selon les espèces. Ces résultats devraient aider les autres chercheurs à comprendre les impacts du changement climatique sur la biodiversité.
Source : Natasha Pinol – AAAS
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