La composition des implants mammaires PIP fait couler beaucoup d’encre, à la hauteur du scandale qui fait trembler sa société conceptrice : Poly Implant Prothèse.
Pas moins de 400.000 à 500.000 femmes pourraient être concernées dans le monde, notamment en Amérique latine, en France, en Espagne puis en Grande-Bretagne par le scandale des implants mammaires PIP (Poly Implant Prothèse).
20 cas de cancers ont déjà été signalés chez des porteuses d’implants mammaires PIP dans l’hexagone et même si pour l’heure aucun lien n’est clairement établi pour le moment entre ces implants PIP et le développement de la maladie, mais le risque inflammatoire étant très élevé, le gouvernement français a recommandé le retrait de ces prothèses aux 30.000 porteuses.
Que contiennent les implants mammaires PIP ?
Les prothèses de l’entreprise varoise Poly Implant Prothèse sont composées de toutes sortes de mélanges de produits chimiques commandés à des industries du carburant et du caoutchouc entre autre. On retrouve ainsi dans les implants mammaires PIP, des produits comme le Baysilone, le Rhodorsil ou le Silopren. Des produits que l’on retrouve dans la beauté (cosmétiques, shampoings…), la peinture ou encore la fabrication de masques de plongée aux tétines pour bébé… Des usages très divers.
Selon l’Afssaps, il s’agissait également d’un gel impropre, utilisé dans l’alimentaire et l’informatique, que la société PIP avait acheté auprès de Rhône-Poulenc et de ses concurrents.
Selon le témoignage d’anciens employés, le PDG Jean-Claude Mas aurait délibérément falsifié des documents et caché des ingrédients lors des audits de l’organisme de certification allemand TÜV Rheinland, de plus, le mélange n’aurait jamais été certifié, et pour cause, compte tenue de sa mauvaise qualité.
L’affaire des implants mammaires PIP risque encore de faire couler beaucoup d’encre tant les responsabilités sont considérables, pendant que certains se renvoient la balle, des dizaines de milliers de femmes dans le monde sont concernées par un risque important pour leur santé…
Par Leonardo da Vinci, Planet Techno Science
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