Un patient britannique qui se plaignait de violents maux de tête et de pertes de mémoire depuis plus de quatre ans ainsi que de sensations olfactives nauséabondes a découvert la source de tous ses ennuis. Un ver d’environ 10 cm logeait en fait dans son cerveau !
Le Spirometra erinaceieuropei, c’est comme cela qu’on l’appelle, est un petit ver parasite faisant partie de la même famille que le ver solitaire, le ténia ou la douve du foie.
Heureusement, le cas du patient qui vivait avec un ver dans son cerveau est un phénomène relativement rare, mais connu, puisque l’on recense pas moins de 300 cas dans le monde depuis 1953, ce qui est peu, mais donne matière à avoir la chair de poule.
Selon Hayley Bennett, chercheur au Wellcome Trust de Cambridge, il s’agirait même du premier cas connu en Grande-Bretagne. Les chercheurs ignorent toutefois comment ce ver parasite a pu s’infiltrer jusque là.
Habituellement, le ver parasite se logerait dans l’organisme de petits amphibiens et des crustacés des lacs de Chine; c’est d’ailleurs probablement lors d’un voyage là-bas que ce patient originaire de ce pays l’aurait attrapé, en se faisant appliquer un remède chinois à l’aide de cataplasmes de peau de grenouille, pour se faire soigner une inflammation à l’oeil.
Après avoir effectué plusieurs diagnostiques à tort tels que le SIDA, la tuberculose ou encore la syphilis dont le patient s’est révélé négatif à toutes ces pathologies, c’est lors d’une nouvelle IRM que les médecins ont pu constater la présence du ver dans son cerveau. En 2012, les chirurgiens lui ont soumis deux biopsies qui ont permis de lui retirer ce parasite un peu trop encombrant. Le patient britannique souffrirait encore à ce jour de quelques symptômes liés à ce long séjour du ver dans son cerveau, mais le danger est désormais écarté.
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