Une erreur de montage et des matériaux défectueux sont à l’origine d’une légère fuite radioactive enregistrée le 3 mai à bord du brise-glace nucléaire russe Taïmyr en Arctique, a annoncé lundi à Moscou l’Agence fédérale de la flotte nucléaire (Rosatomflot).
« Selon les premières informations, la fuite radioactive a été causée par des erreurs de montage ou de matériaux défectueux. Les conclusions définitives seront connues après que le bureau d’études Afrikantov de Nijni Novgorod et l’Institut des matériaux de construction Prometeï de Saint-Pétersbourg examineront le réacteur. La fuite ne présentait de danger ni pour le personnel ni pour l’environnement », a indiqué Rosatomflot dans un communiqué.
Les travaux de réparation lancés à bord du brise-glace après l’incident doivent prendre fin le 15 juin, ensuite le réacteur de 171 mégawatts sera remis en marche.
« Des examens supplémentaires se dérouleront à bord de tous les brise-glaces nucléaires russes pour éviter de telles situations dans l’avenir », a ajouté l’agence.
Une légère fuite radioactive a été détectée début mai dans les systèmes de ventilation du propulseur nucléaire du brise-glace russe Taïmyr naviguant dans l’Arctique. L’incident est survenu au moment où le navire quittait l’Ienisseï, fleuve sibérien qui se jette dans l’océan Arctique.
L’Agence russe de l’énergie atomique (Rosatom) a classé l’incident au niveau « zéro » sur l’échelle des événements nucléaires et radiologiques (INES).
Le brise-glace Taïmyr est le premier navire à propulsion nucléaire russe conçu pour naviguer dans les fleuves sibériens. Construit en 1989 aux chantiers navals finlandais Wärtsilä sur commande de l’Union soviétique, le navire est doté d’un réacteur d’une puissance de 50.000 chevaux.
Source : RIA Novosti
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