France – Après deux ans de travail, des chercheurs de la société Global Bioenergies (GBE) sont prêts à tester à l’échelle industrielle un projet très surprenant : produire du carburant à partir de bactéries génétiquement modifiées.
Alors que les biocarburants de première génération ont montré leurs limites et que les hydrocarbures à base de plantes peinent à se développer, l’avenir du biocarburant pourrait résider dans les microbes.
Nourri de sucre, un microbe modifié sécrète du carburant. De nombreux chercheurs et investisseurs américains s’intéressent à ce biocarburant de troisième génération quand, en Europe, la société française Global Bioenergies est la seule à avoir misé sur cette technique.
Il s’agit de reprogrammer les gènes des micro-organismes afin qu’ils transforment les sucres contenus dans les végétaux, la paille, la mélasse ou encore les déchets ménagers, en molécules d’isobutène. Ces dernières sont des composés chimiques gazeux qui peuvent être très aisément transformés en essence, en gasoil ou en kérosène.
Ce biocarburant renouvelable qui ne rejette pas de carbone dans l’atmosphère, serait compatible avec tous les moteurs actuels. Il pourrait être rapidement produit en grande quantité pour un prix moins élevé que celui du pétrole.
Laisser un commentaire