La ferroportine1/IREG1/MTP1 (Slc40a1) est une molécule pour la régulation du métabolisme du fer. Et il se trouve que les cellules tumorales des cancers les plus agressifs contiendraient très peu de ferroportine.
Des chercheurs du centre médical de l’université de Wake Forest (Wake Forest University Baptist Medical Center) aux Etats-Unis ont publié une étude mercredi concernant le rôle clé de cette molécule dans la régulation du fer. Cette dernière pourrait être utilisée pour ralentir la progression des tumeurs cancéreuses du sein puisque dans les cas les plus graves les cellules touchées contiennent un faible taux de ferroportine.
Les chercheurs ont passé des tests sur des souris de laboratoires sur lesquels ils avaient implanté des cellules de seins cancéreuses. Les souris qui ont reçu une quantité normale de ferroportine dans leurs cellules contaminées ont laissé apercevoir un ralentissement significatif du développement de la tumeur, ce qui implique donc l’importance et les effets bénéfiques que pourrait avoir cette molécule.
Toutefois, les patientes ne doivent pas modifier pour autant le niveau d’apport en fer de leur alimentation, l’étude porte uniquement sur le comportement du fer dans les cellules, non pas dans le régime alimentaire car rien ne prouve que cela serait bénéfique, souligne Suzy Torti, professeur de biochimie à l’université Wake Forest.
Maintenir un niveau élevé de la protéine de fer donnerait une chance de survie de 90% à long terme.
Une nouvelle découverte qui ouvre de bonnes perspectives de diagnostics et de traitements dans la guérison contre ce fléau qui touche chaque année plus de 40 000 femmes en France.
Par Leonardo da Vinci, Planet-Techno-Science
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