Le fondateur de Microsoft, Bill Gates, a plaidé vendredi pour une source d’énergie ne produisant pas de dioxyde de carbone, afin de lutter contre le réchauffement climatique.
Le fondateur de Microsoft, Bill Gates, a plaidé vendredi pour une source d’énergie ne produisant pas de dioxyde de carbone, afin de lutter contre le réchauffement climatique.
« La détérioration du climat est synonyme de nombreuses années où les récoltes ne pousseront pas en raison de pluies insuffisantes ou trop abondantes, ce qui mènera à des famines et certainement des violences », a prédit M. Gates, qui s’exprimait à l’occasion de la conférence annuelle TED (Technology, Entertainment, Design) organisée à Long Beach, en banlieue de Los Angeles.
M. Gates a avoué que s’il devait faire un seul voeu pour les 50 prochaines années, ce serait celui d’une culture du « zéro carbone ».
« Nous avons besoin de miracles énergétiques. Le microprocesseur et internet sont des miracles », a-t-il souligné, notamment en présence de l’ancien vice-président américain Al Gore, champion de la lutte contre le réchauffement. Or, le climat « est un domaine dans lequel nous devons trouver un miracle en un court laps de temps », a insisté M. Gates.
« La formule est très simple. Une plus grande quantité de dioxyde de carbone signifie une hausse des températures et donc des effets négatifs, comme la destruction d’écosystèmes. Nous devons arriver à zéro » émission de CO2, a-t-il insisté.
Bill Gates a profité de cette tribune pour défendre une initiative baptisée « Terrapower » qu’il soutient, consistant à fabriquer des réacteurs alimentés avec des déchets nucléaires et capables de fonctionner pendant des décennies.
« C’est un peu comme une bougie: on brûle 99% des déchets », a-t-il expliqué.
Au cours de la même conférence, Al Gore a défendu l’adoption d’un arsenal législatif pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Un projet de loi en ce sens est bloqué au Sénat américain.
« Les prochains mois représentent la dernière fenêtre politique pour y arriver » avant la campagne pour les élections législatives de mi-mandat à la fin de l’année, a-t-il insisté.
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