D’après des analyses partielles, il semblerait que la piste de la contamination par les concombres bio en provenance d’Espagne ne soit pas confirmée. Alors que cette piste s’éloigne, l’inquiétude monte en Europe, le bilan s’alourdit en Allemagne et une première victime est à déplorer en dehors de ce pays où les contaminations sont apparues. Il s’agit d’une femme d’une cinquantaine d’années en Suède, après un récent séjour en Allemagne. Les autorités sanitaires craignent le pire à venir compte tenu du temps d’incubation qui peut durer plusieurs jours (en moyenne une semaine).
Les chercheurs allemands de l’Université de Münster mettent tout en oeuvre pour trouver le plus rapidement possible l’origine de cette forme très virulante d’E.Coli. Ils viennent d’annoncer la mise au point d’un test qui permettrait d’identifier rapidement la bactérie.
D’autres chercheurs de l’Institut Robert Koch interrogent les patients atteints afin de déterminer ce qu’ils ont consommer avant d’être tombés malades. Parallèlement, des études sont en cours en Andalousie, sur la production espagnole suspectée, concernant la culture de concombres sous serre, et dont les résultats d’analyses seront connus au plus tôt ce mercredi.
L’identification de la source de l’épidémie est une priorité absolue pour l’Union européenne, une réunion de crise s’est déroulé à Bruxelles,mardi soir.
Un espoir de traitement efficace contre les cas sévères ?
Le laboratoire américain Alexion met à disposition un médicament qui semblerait efficace. Il n’a pas été conçu à la base contre cette maladie, mais depuis quelques années, l’eculizumab a montré qu’il pouvait être efficace pour traiter des cas de syndrome hémolytique et urémique. L’eculizumab est un anticorps monoclonal utilisé pour soigner la maladie de Marchiafava-Micheli, une maladie rare du système immunitaire.
Ce traitement avait été administré récemment à trois enfants dont les chances de guérison étaient infimes, grâce à l’eculizumab, les symptômes neurologiques, les problèmes rénaux et l’anémie ont régressé. L’état de santé des trois enfants s’est considérablement amélioré. (étude publiée dans le New England Journal of Medicine, le 25 mai, par le Dr Patrick Niaudet et ses collègues).
Par Leonardo da Vinci, Planet Techno Science
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