Des chercheurs ont développé un nouveau vaccin pour protéger contre le virus chikungunya, un agent pathogène transmis par les moustiques qui produit une maladie très douloureuse au niveau des articulations et qui provoque une raideur, ce virus a frappé des millions de personnes en Inde, en Asie du Sud et en Afrique.
Les scientifiques ont procédé à des tests sur des souris de laboratoire, il aura fallu une seule dose de vaccin pour protéger les rongeurs de l’infection par le virus, selon un article publié en ligne dans la revue PLoS Pathogens par des chercheurs de l’Université du Texas, de l’Université du Wisconsin, de l’Université d’Alabama et des Centers for Disease Control and Prevention.
» Il y a un réel besoin d’un vaccin efficace pour protéger contre cette infection débilitante et économiquement dévastatrice « , a déclaré l’auteur principal du document, Scott Weaver, directeur de l’Institut UTMB pour les infections humaines et immunitaires.
La souche vaccinale diffère du type sauvage du virus chikungunya dans deux manières : elle ne cause pas la maladie, et elle est incapable d’infecter les moustiques, ce dernier trait est un élément de sécurité important pour s’assurer que la souche du vaccin ne puisse pas initier la transmission dans des endroits non endémiques où des voyageurs pourraient être vaccinés avant un voyage en Afrique ou en Asie.
Autre avantage à ce vaccin, le faible coût, il sera relativement économique à produire en grande quantité. Il s’agit d’un facteur important étant donné les ressources limitées disponibles dans les zones les plus durement touchées par le chikungunya.
Ralentir la progression du virus chikungunya
» Nous avons besoin de ralentir la progression de ce virus en Afrique, en Inde et en Asie du Sud, pas seulement pour protéger les gens là-bas, mais également pour réduire le risque très réel que cela pourrait devenir endémique dans d’autres pays après l’arrivée d’un voyageur contaminé par la maladie « , ajoute Scott Weaver.
Le virus chikungunya a déjà touché plus de 2 millions de personnes ces 5 dernières années. Jusqu’à ce jour, il n’existe aucun traitement pour le contrer.
Par Leonardo da Vinci, Planet Techno Science
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