Des chercheurs ont découvert un moyen d’utiliser la lumière pour activer des gènes individuellement dans les cellules, même lorsqu’elles ont été implantées chez la souris. La méthode consiste à adapter la machinerie moléculaire qui permet à l’oeil d’être sensible à la lumière sur un système d’expression génétique de la cellule. Elle pourrait servir à produire des quantités précises de protéines utilisées sous forme de médicament ou pour contrôler les dosages de l’activité de gènes ou de thérapies cellulaires. La mélanopsine est un photopigment présent à la surface de certaines cellules de la rétine qui y déclenche une entrée d’ion calcium en réponse à la lumière bleue. Ces ions entraînent à leur tour une cascade de signalisation qui active un facteur de transcription appelé NFAT. En couplant ces deux processus, Haifeng Ye et ses collègues ont introduit le gène de la mélanopsine dans des cellules en culture avec un autre gène cible, inséré de manière à pouvoir être activé par NFAT. Dans ces cellules, la lumière bleue activait la mélanopsine, ce qui déclenchait l’expression du gène cible.
Avec cette méthode, les auteurs ont induit leurs cellules en culture à produire la quantité exacte de protéine désirée, en l’occurrence la glycoprotéine SEAP, et ainsi répondu à un problème posé à l’industrie pharmaceutique. Ye et ses collègues ont aussi fait des expériences en implantant dans des souris de minuscules paquets de cellules conçues pour exprimer soit SEAP soit une autre protéine appelée shGLP1 qui aide à contrôler la glycémie. Les cellules exprimant SEAP ont été injectées dans l’abdomen de souris avec une fibre optique donnant une lumière bleue tandis que les cellules exprimant shGLP-1 insérées sous la peau étaient éclairées par une lumière bleue proche. Les chercheurs annoncent que l’éclairage répété des souris avec la lumière bleue pendant 48h a fait augmenter les taux de shGLP-1 et d’insuline et l’action des deux protéines a nettement atténué la glycémie des souris après une injection de glucose. Un article Perspective commente ce travail et ses applications potentielles.
Des chercheurs ont découvert un moyen d’utiliser la lumière pour activer des gènes individuellement dans les cellules, même lorsqu’elles ont été implantées chez la souris. La méthode consiste à adapter la machinerie moléculaire qui permet à l’oeil d’être sensible à la lumière sur un système d’expression génétique de la cellule. Elle pourrait servir à produire des quantités précises de protéines utilisées sous forme de médicament ou pour contrôler les dosages de l’activité de gènes ou de thérapies cellulaires. La mélanopsine est un photopigment présent à la surface de certaines cellules de la rétine qui y déclenche une entrée d’ion calcium en réponse à la lumière bleue. Ces ions entraînent à leur tour une cascade de signalisation qui active un facteur de transcription appelé NFAT. En couplant ces deux processus, Haifeng Ye et ses collègues ont introduit le gène de la mélanopsine dans des cellules en culture avec un autre gène cible, inséré de manière à pouvoir être activé par NFAT. Dans ces cellules, la lumière bleue activait la mélanopsine, ce qui déclenchait l’expression du gène cible.
Avec cette méthode, les auteurs ont induit leurs cellules en culture à produire la quantité exacte de protéine désirée, en l’occurrence la glycoprotéine SEAP, et ainsi répondu à un problème posé à l’industrie pharmaceutique. Ye et ses collègues ont aussi fait des expériences en implantant dans des souris de minuscules paquets de cellules conçues pour exprimer soit SEAP soit une autre protéine appelée shGLP1 qui aide à contrôler la glycémie. Les cellules exprimant SEAP ont été injectées dans l’abdomen de souris avec une fibre optique donnant une lumière bleue tandis que les cellules exprimant shGLP-1 insérées sous la peau étaient éclairées par une lumière bleue proche. Les chercheurs annoncent que l’éclairage répété des souris avec la lumière bleue pendant 48h a fait augmenter les taux de shGLP-1 et d’insuline et l’action des deux protéines a nettement atténué la glycémie des souris après une injection de glucose. Un article Perspective commente ce travail et ses applications potentielles.
Source : Natasha Pinol – AAAS
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