C’est le 12 février prochain que les membres d’équipage de la mission de simulation Mars 500, se préparent à atterrir virtuellement sur la planète rouge. Parmis eux, six volontaires dont un français, un italo-colombien, un chinois et trois russes. Après environ huit mois passés dans leur module simulant un voyage de la Terre vers Mars, l’équipage est impatient et en pleine forme, Alexeï Sitev chef de mission et médecin, leur donne un contrôle médical tous les deux mois.
La durée totale de ce voyage fictif est de 520 jours, le 12 février 2011, Mars 500 aura accompli 250 jours correspondant au trajet aller puis, trois membres volontaires exerceront une mission de 30 jours dans un module censé simuler le module d’atterrissage pendant que les trois autres équipiers resteront « en orbite autour de Mars ». A l’issue de ce mois de mission sur le sol martien, les équipages se reformeront au complet pour un « retour sur Terre » prévu au mois de novembre 2011.
L’IBMP et l’ESA (l’Agence spatiale européenne), co-organisateurs de l’expérience ont mis au point cette expérience afin d’étudier les effets de l’isolement sur les membres d’équipages, ainsi que l’absence de lumière et d’atmosphère réelle et l’éloignement de la Terre pendant une longue période. En effet, les astronautes qui iront réellement sur Mars auront non seulement à affronter les dangers classiques du décollage et du vol comprenant les risques de tempêtes solaires, des collisions avec des débris spatiaux, mais devront également subir des difficultés psychologiques et pas les moindres:
L’enfermement, l’absence de Soleil, l’isolation et la restriction des communications avec la Terre, le rationnement de la nourriture et de la toilette, la bonne entente pendant toute la durée de la mission avec les autres membres d’équipage et être psychologiquement forts lorsqu’ils verront la Terre se perdre et devenir un simple point, gros comme n’importe quelle étoile dans le ciel. Les astronautes des missions Apollo ont pu observer la Terre depuis la Lune avec un diamètre encore plus gros que nous voyons la Lune depuis notre planète, de ce fait, ils avaient toujours une sorte d’attache, un contact visuel. Les astronautes qui iront sur Mars n’auront plus ce repère visuel avec le berceau de l’humanité, la Terre.
Heureusement, les voyages sur Mars lorsqu’ils se feront, les technologies nous permettront d’y aller beaucoup plus rapidement qu’avec nos technologies actuelles, notamment grâce au moteur Vasimr américain et au moteur nucléo-électrique russe.
Pour l’heure, Alexey Sitev, Sukhrob Kamolov, Alexandr Smoleevskiy, Romain Charles, Diego Urbina et Wang Yue simulent une mission avec les moyens actuels, un voyage très long où les journées se fractionnent entre huit heures de sommeil, huit heures de travail et huit heures de loisirs.
Vous pouvez suivre leurs aventures quotidiennes sur le site officiel de la mission Mars 500, crée par Google et l’IBMP :
http://mars500main.appspot.com/
Dans le lien ci-dessous, vous pourrez effectuer une visite virtuelle avec vue panoramique à bord des modules Mars 500, comme si vous y étiez :
http://www.pano360.ru/vtours/mars-500/station/tour.html
Planet-Techno-Science souhaite une excellente suite pour la mission Mars 500 et encourage ses membres d’équipage.
Par Leonardo da Vinci, Planet-Techno-Science
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