La sonde spatiale américaine de la NASA, Voyager 1, vient d’atteindre les frontières de notre système solaire, à plus de 17,4 milliards de km de notre étoile, le Soleil. Mardi dernier, l’agence spatiale américaine a annoncé avoir découvert en juin 2010, que les vents solaires (composé de gaz chaud ionisé) étaient tombés à zéro. Depuis plusieurs analyses ont confirmé que ces vents sont devenus latéraux sous la pression des vents interstellaires.
Rob Decker, chercheur à l’Université Johns Hopkins et également un des scientifiques chargés du domaine des particules à basse énergie de la mission Voyager, a déclaré :
» Quand j’ai réalisé que les vents solaires avaient une vitesse tombée à zéro, j’étais stupéfait « .
C’est un phénomène complètement nouveau qui devrait être confirmé par l’autre sonde, Voyager 2. Cette dernière se trouve moins loin, à environ 14,2 milliards de kilomètres du Soleil. Elle se déplace aussi plus lentement, 15 km/s au lieu de 17 km/s pour Voyager 1, en empruntant une autre trajectoire que sa soeur jumelle. Voyager 2 devrait donc rencontrer cette même zone frontière de l’héliosphère, dans les années à venir…
Cela fait maintenant 33 ans que Voyager 1 a quitté la Terre, elle a survolé les planètes Jupiter et Saturne et s’en est, par la même occasion, servi comme « catapulte » pour prendre de l’élan et de la vitesse grâce à la force gravitationnelle de ces planètes. Le 14 février 1990 pour la Saint-Valentin, Voyager 1 réalise une photo de notre planète la Terre.
La sonde a par la suite, pris la direction des confins du système solaire, à la rencontre de l’héliopause. Elle est l’objet d’origine terrestre, le plus éloigné jamais envoyé par l’homme !
La suite si tout se passe bien, Voyager 1 devrait quitter définitivement notre système solaire d’ici 4 ans… Pour rencontrer un système planétaire voisin, dont l’étoile est nommée AC+79 3888 , de la constellation de la girafe dans 75 000 ans. Toutefois, elle ne pourra plus émettre de données vers la Terre après 2025, non pas à cause du plutonium embarqué en quantité suffisante pour durer très longtemps, mais à cause de l’affaiblissement des thermocouples qui convertissent la chaleur issue du plutonium en électricité.
Voyager 1 contient, comme Voyager 2 ainsi que les sondes Pioneer 10 et Pioneer 11, de manière symbolique, un message gravé sur un disque de cuivre plaqué or, qui est accompagné d’une cellule et d’une aiguille permettant de le lire. Sur ce message, des photos de différents lieux symboliques sur Terre, des sons et musiques ainsi que la position de notre planète dans le système solaire. Peut-être qu’un jour s’ils existent, des êtres d’un autre monde, pourront lire ces données et entendre nos salutations, dans 55 langues…
« Dans un milliard d’années, quand tout ne sera plus que poussière sur Terre, les enregistrements de Voyager parleront encore pour nous. » Carl Sagan
Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site officiel de la NASA concernant le programme Voyager : http://voyager.jpl.nasa.gov/
Vous pourrez suivre en direct la distance parcourue par les deux sondes, ainsi que leur vitesse.
Par Leonardo da Vinci, Planet-Techno-Science
tebue sikali yannick raoul dit
l espace est grand l univer est facinant et nous les etres humain nous somme tellement petit devant l imencite du cosmos cepandent plusieur question me viene a l espris la tecnologie que nous disposon oujourdh ui est plu avancer quil y a 33 ans a qand les vol enter stelaire vert les planaite estras terestre a quand les tros de verre et son esploration jai des idee revolutionaire qui pourai change la face du monde je voudra vous les comuniquer contacter moi
Mouvaux J-P dit
Fascinant, en effet.
Mais j’aurais voulu me procurer cette photo de la Terre vue de l’espace.
Comment faire ?
Planet Techno Science dit
Bonjour,
Cette photo prise par la sonde Voyager 1 appartient à la NASA. Elle met à disposition ses images pour l’humanité toute entière, elle est du domaine public, donc libre de droits, à partir du moment ou il n’y a rien de commercial. Vous pouvez donc la récupérer sans aucun problème ni demande d’autorisation auprès de l’Agence spatiale américaine.
Bien cordialement.