
La baie de Naples en Italie, avec le volcan du Vésuve, qui a enseveli la ville de Pompéi le 24 août 79 après J.C.
La science dément les rumeurs de fin du monde en 2012 provoquées par des éruptions volcaniques dans différentes parties du monde, notamment au Kamtchatka (Extrême-Orient), a annoncé jeudi à RIA Novosti le chercheur de l’Institut de volcanologie de l’Extrême-Orient Alexeï Oserov.
« L’activité assez prévisible des volcans les plus actifs du Kamtchatka que l’on étudie – qu’il s’agisse de Chiveloutch, de Klioutchevski , de Besimianni ou d’autres – n’est pas supérieure aujourd’hui à l’activité enregistrée durant toute la période des observations », a indiqué l’interlocuteur de l’agence.
Il a souligné que la nature des dernières éruptions volcaniques au Kamtchatka et dans le monde entier ne présageait en aucun cas l’approche de la fin du monde.
« Ces dernières années, il y a eu plusieurs éruptions au Kamtchatka, mais il n’y a pas de raison de dire que leur caractère a changé ou changera dans l’avenir », a ajouté le volcanologue.
Selon lui, l’hypothèse de grosses masses de magma accumulées sous les volcans et susceptibles de mettre fin à l’humanité, sont fortement exagérées.
« Les bruits qui courent sur l’approche de la fin du monde sont certainement loin de correspondre à la réalité », a rassuré l’expert.
Certains médias ont publié récemment une prévision annonçant la destruction de la planète par les éruptions volcaniques pour 2012. Les chercheurs travaillant notamment à Hawaï et à Sidney ont déclaré qu’en moins de deux ans il faudrait s’attendre à l’éruption simultanée de tous les volcans de la Terre. De telles éruptions, qui se sont produites il y a 10, 22, 30, 40, 49 et 60 millions d’années, ont toujours causé des destructions catastrophiques sur la planète. Les chercheurs estiment que l’augmentation de l’activité sismique enregistrée ces dernières années leur donne raison.
Source : RIA Novosti
Laisser un commentaire