Après une courte interruption consacrée au développement de la machine, le LHC s’est mis à produire des collisions avec davantage de protons par paquet et plusieurs paquets par faisceau, ce qui a permis une augmentation spectaculaire du nombre de collisions par seconde. La luminosité intégrée fournie aux expériences – une mesure qui combine le nombre de protons contenus dans chaque faisceau, leur énergie et le degré de compression des faisceaux – est passée fin juin à 32 nb-1, soit le double de la luminosité atteinte lors des premières collisions de haute énergie le 30 mars.
Qui dit luminosité plus élevée, dit davantage de collisions, et donc de données précieuses pour les physiciens : à la Grille de calcul mondiale pour le LHC (WLCG), qui transmet les données du LHC aux physiciens du monde entier pour qu’ils les analysent, le flot de données moyen est passé d’environ 420 Mo par seconde à plus de 820 Mo par seconde durant le mois écoulé.
Source: CERN
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