Si Kamala Harris était élue présidente, son programme spatial pourrait s’inspirer de son travail en tant que vice-présidente et présidente du National Space Council. Durant son mandat en tant que vice-présidente, elle a mis l’accent sur des politiques spatiales qui valorisent l’exploration de l’espace de manière responsable et durable, avec un accent particulier sur la collaboration internationale, la recherche scientifique, et la gestion des ressources spatiales.
Poursuite du programme Artemis
Sur la même longueur d’onde pour ce projet que son rival Donald Trump à la course à la présidence américaine, son administration chercherait probablement à poursuivre et à développer le programme Artemis de la NASA, qui vise à établir une présence humaine durable sur la Lune comme étape préliminaire pour envoyer des astronautes sur Mars.
Kamala Harris a défendu les Accords Artemis, un cadre de collaboration internationale qui promeut l’exploration pacifique et la gestion équitable des ressources lunaires, ce qui pourrait être un pilier clé de sa politique spatiale.
Un programme spatial éco-responsable
Harris a également montré un intérêt pour la durabilité de l’espace. Sous sa direction, le Conseil spatial a annoncé un moratoire mondial sur les essais de missiles antisatellites destructeurs, soulignant son engagement envers la réduction des débris spatiaux. En tant que présidente, elle continuerait probablement à défendre des initiatives visant à limiter la pollution de l’espace et à protéger les actifs spatiaux critiques.
Un autre aspect majeur de son programme spatial serait l’utilisation de la technologie spatiale pour faire face aux défis sur Terre, notamment le changement climatique. Harris a soutenu l’investissement dans les satellites d’observation de la Terre qui permettent de surveiller l’environnement, ce qui aide à mieux comprendre et à combattre la crise climatique. Cette politique pourrait se traduire par une augmentation des fonds pour les missions scientifiques de la NASA dédiées à la collecte de données environnementales.
Priorité à l’inclusion et à l’éducation
L’inclusivité et l’accessibilité dans le secteur spatial seraient aussi des priorités pour Harris.
Elle a insisté sur l’importance d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive et a exprimé son soutien à la création d’opportunités économiques grâce au secteur spatial.
Dans ce cadre, elle encouragerait des initiatives qui favorisent l’éducation STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques) pour inspirer la prochaine génération d’ingénieurs, de scientifiques et d’astronautes.
Favoriser la collaboration internationale
Enfin, son approche de la diplomatie spatiale serait probablement axée sur le renforcement des alliances internationales et la négociation de normes globales pour l’utilisation pacifique de l’espace. Kamala Harris pourrait travailler avec d’autres nations pour réguler les nouvelles activités spatiales commerciales, telles que l’exploitation minière lunaire, tout en garantissant que les États-Unis restent à la pointe de la recherche et de l’innovation spatiales.
Dans l’ensemble, le programme spatial de Kamala Harris serait guidé par un équilibre entre l’ambition d’exploration, la préservation de l’environnement spatial, et l’utilisation stratégique de la technologie spatiale pour le bien-être mondial.
Voir le programme spatial de Donald Trump s’il était élu
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