Covid 19 - Le Coronavirus SARS-Cov-2 va-il disparaître de lui-même ?

Une lueur d’espoir dans la lutte mondiale contre la pandémie de Coronavirus 19

Il y a une (potentielle) mauvaise et deux (potentielles) bonnes nouvelles concernant l’épidémie de Coronavirus qui paralyse et terrorise l’ensemble de la planète.
Commençons par la mauvaise :
Le virus a subit des milliers de mutations depuis son apparition, ce qui ne compromet pas forcément la création d’un vaccin, dans la mesure où la plupart de ces mutations n’affectent que des parties sans intérêts du génome du virus.
Ceci étant, certaines souches sont jusqu’à 270 fois plus virulentes que les autres et c’est d’ailleurs le cas de la souche actuelle dominante en Europe et aux Etats-Unis, notamment à New-York.
Cette dernière mute non seulement rapidement, mais elle se propage également de façon alarmante et ça, ça pourrait compliquer d’une part l’élaboration d’un vaccin, surtout si le virus subit des mutations importantes de son génome, mais aussi rendre les personnes déjà immunisées plus vulnérables à une seconde infection donc… No comment !
En revanche, il y a aussi deux lueurs d’espoir qui se dessinent très clairement :
La première est, comme nous l’avions déjà vu précédemment (pour ceux qui suivent l’actualité scientifique), qu’il y aurait 90-95 % des contaminations qui se feraient lorsque les températures extérieures sont comprises entre 2 et 17 degrés. Avec l’été qui approche, on devrait observer en Europe et en Amérique du Nord notamment, une très importante diminution des contaminations. Lorsque l’on voit des pays comme le Vietnam, l’Inde, le Cambodge ou même des pays chauds d’Afrique et d’hémisphère Sud, on a beaucoup, beaucoup moins de victimes et de cas de contamination qui, pour la plupart de ces pays obtenant d’excellents résultats, furent majoritairement issues de cas importés.
Lorsque vous avez des pays où il fait actuellement 30 ou 35 degrés, le virus a vraiment du mal à y s’y imposer.
Après il ne faudrait pas qu’il devienne saisonnier, c’est à dire qu’on se le refile constamment, les pays qui sont en hiver avec les pays qui sont en été, à chaque changement de saison…
Et c’est là qu’intervient, la seconde (potentielle) bonne nouvelle, c’est que selon une étude de l’université d’Arizona qui est parue dans le Journal of Virology que tous les plus grands virologues au monde connaissent très certainement (dont le célèbre Professeur Raoult), il y aurait une nouvelle souche, une mutation dans laquelle 81 bases du génome se sont tout simplement évaporées pour ne pas dire qui ont été définitivement supprimées du génome.
Et ça vous savez quoi ? C’est exactement le même phénomène qui s’était produit avec un autre Coronavirus dont vous avez déjà entendu parler, le Sars-Cov premier du nom, plus connu sous le nom de sa maladie, le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), qui avait sévi en 2003 et qui s’était finalement affaibli à tel point, qu’il a fini par disparaître.
C’est le meilleur scénario dont nous puissions rêver !
Attention toutefois à ne pas trop s’emballer, seuls 16.000 génomes du virus ont été séquencés à ce jour, ce qui représenterait uniquement 0.5 % des souches en circulation… Pour le moment.
Du fait de son inoffensivité, si cette souche prenait le dessus, chose qu’elle pourrait faire facilement puisqu’elle ne provoquerait selon les chercheurs, pas de symptômes ou presque pas ; et surtout aucune dangerosité pour personne. Alors elle mettrait fin à la pandémie dans le monde et signerait surtout la fin du Coronavirus 19.
Entre la chaleur de l’été, les UV et ça, le virus affaibli signerait sa propre autodestruction.
Toutefois, il s’agit de ne pas s’emballer trop rapidement, même si l’espoir est grand et que cela peut aller vite dans un sens comme dans l’autre, il convient de continuer de bien faire attention à vous ainsi qu’à vos proches tant que la menace sera toujours présente.