Lorsque la technologie procédurale se met au service du jeu vidéo, ça nous donne No Man’s Sky. Un jeu vidéo avant tout basé sur l’exploration spatiale et qui a la particularité de présenter un univers de jeu, « presque » aussi grand que celui dans lequel nous vivons dans la réalité.
Je dis « presque » entre guillemets, car bien entendu, notre Univers est en réalité encore bien plus grand que celui proposé par les développeurs du jeu vidéo No Man’s Sky, sorti ce jour sur la console de jeu Playstation 4 et qui devrait également faire son apparition sous peu, sur PC.
Toutefois, c’est une prouesse de pouvoir offrir aux joueurs un environnement aux dimensions jamais atteinte avec des milliards et des milliards de systèmes solaires, davantage de planètes et de lunes et tenez-vous bien, avec la plupart d’entres elles, peuplées de faunes et de flores que l’on ne retrouvera quasiment jamais nul part ailleurs, à part quelques ressemblances et similitudes… Comme dans la réalité, oui oui !
No Man’s Sky rend cette immensité, cette incroyable richesse possible, grâce à la technologie procédurale, qui est par ailleurs utilisée par d’autres jeux vidéos, dont des jeux similaires comme Elite Dangerous ou encore le futur gros projet (actuellement en phase d’Alpha Test) de Chris Roberts: Star Citizen.
La technologie procédurale consiste à permettre aux développeurs d’un jeu vidéo comme No Man’s Sky, de créer par exemple des planètes en leur apportant tout un tas de données que celle-ci contiendra lorsqu’elle sera générée, dès qu’un joueur l’aura découverte.
Cela évite au créateurs du jeu, d’enregistrer toutes ces données à la main ou de les dessiner et de les modéliser manuellement. Ainsi, on a par exemple pour la création d’une planète, des paramètres qui indiqueront que ses températures seront comprises entre -50° C et 28° C, qu’elle pourrait contenir entre 30 et 90 % d’eau, qu’il y aura entre 5 et 20 continents, qu’elle abritera entre 200000 et 5000000 espèces animales et végétales etc. Etc..
Une fois qu’un joueur découvre la planète, elle génère aléatoirement un monde cohérent en fonction de la fourchette de stats enregistrées. La planète ainsi découverte restera la même pour tous les joueurs du monde entier, elle ne se générera pas à chaque fois, une fois qu’elle est découvert, elle reste la même, identique pour tout le monde.
Rendez-vous compte : 18,446,744,073,709,551,616 planètes à découvrir ! Et ça juste au lancement du jeu, cela pourrait augmenter !
Tiens une anecdote tout aussi folle vient de tomber: en moins de 24 heures, les joueurs ont découvert plus d’espèces de faune et de flore que notre propre Terre n’en contient, soit plus de 10 millions !
Autre prouesse technologique: se balader dans cet univers, atterrir ou décoller de chaque planète, le tout sans le moindre temps de chargement. C’est tout de même nettement mieux pour l’immersion.
Bref, vous l’aurez compris, No Man’s Sky est un jeu à part, unique et si Hello Games parvenait à faire en sorte lors d’une future mise à jour, que leur titre puisse devenir complètement multijoueurs, il y a fort à parier que de nombreux explorateur s’y retrouvent dessus pour longtemps.
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