l’Agence sanitaire norvégienne vient de publier une nouvelle étude quant à la consommation de poissons gras locaux, venant contredire l’étude précédente qui mettait en garde contre les dangers d’une consommation excessive de saumon de Norvège, surtout chez la femme enceinte.
Coup de pub avant les fêtes de fin d’année ?
Selon l’Agence sanitaire : non, les prélèvements d’échantillons ayant eu lieu sur les poissons gras norvégiens dont la truite, le maquereau, le hareng et le fameux saumon de Norvège indiquent clairement une amélioration de leur qualité.
Ce dernier contiendrait 70 % de dioxines en moins qu’il y a dix ans et de manière générale, tous ces poissons riches en oméga 3 auraient deux fois moins de mercure également.
Cette progression significative de la qualité du poisson d’élevage pourrait être aussi lié (au moins en partie) à leur alimentation, moins riche en huiles et en farines de petits poissons qu’en 1990, passant de plus de 90 % à l’époque à moins de 29 % à ce jour, remplacées par des huiles végétales. Cette histoire rappelle celle de la vache folle où le grand public apprenait avec stupéfaction que l’on nourrissait le bétail d’élevage avec des farines… Animales ! Comment peut-on concevoir un seul instant que des herbivores puissent s’alimenter avec des farines animales y compris issues de leurs propres congénères sans que cela ne pose problème ?!
Il y a des moments où l’on doit se rendre compte que le profit ne peut pas se faire au détriment de l’éthique et du respect de la chaîne alimentaire naturelle.
Revenons à nos saumons de Norvège
D’après la Direction de la santé publique du pays scandinave, on pourrait consommer jusqu’à 1 Kg de saumon de Norvège sans risquer d’absorber des quantités nocives de polluants au-delà des seuils de recommandations (avec des quantités toutefois moins élevées pour les femmes enceintes). L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation en France va dans le même sens, et préconise également comme ses homologues, une alimentation variée et équilibrée avec une consommation de poissons gras et maigres deux à trois fois par semaine.
Les poissons gras sont riches en oméga 3, cet élément est essentiels pour l’organisme; ses bienfaits sont fondés et pour améliorer la santé physique et également pour le moral.
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