La Nasa, l’agence spatiale américaine, a lancé jeudi le GOES-P, un satellite géostationnaire de la dernière génération appelé à fournir quotidiennement des prévisions météorologiques et rendre compte des activités solaires pouvant affecter l’environnement terrestre.
La Nasa, l’agence spatiale américaine, a lancé jeudi le GOES-P, un satellite géostationnaire de la dernière génération appelé à fournir quotidiennement des prévisions météorologiques et rendre compte des activités solaires pouvant affecter l’environnement terrestre.
Le GOES-P, pesant 3,1 tonnes, a été lancé par une fusée Delta IV de United Launch Alliance –un partenariat entre Boeing et Lockheed Martin — depuis la base aérienne de Cap Canaveral en Floride (sud-est) à 18H57 locales (23H57 GMT).
Il s’agit du troisième de trois satellites GOES (Geostationnary Operational Environmental Satellite) de la nouvelle série construits par la firme américaine Boeing.
Les satellites GOES fournissent 24 heures sur 24 des observations de plus de 50% du globe, dont les Etats-Unis. Les deux premiers, GOES-N et GOES-O, avaient été mis sur orbite en 2006 et 2009 respectivement.
Les satellites « GOES sont essentiels pour les prévisions de conditions météorologiques dangereuses car ils surveillent les changements atmosphériques rapides responsables des ouragans, des tornades, des inondations et d’autres situations dangereuses », explique Steve Kirkner, le responsable du programme GOES à la Nasa.
De son orbite terrestre géostationnaire à 35.780 km au-dessus de la Terre, le satellite fournira ainsi des données, dont des images de haute définition, en continu sur les conditions météorologiques.
Le GOES-P est doté d’un système d’imagerie solaire aux rayons-X (SXI) qui permettra à l’Institut océanique et atmosphérique américain (NOAA) de surveiller les activités du soleil, notamment les vents de particules solaires pouvant perturber le fonctionnement des satellites et du système de distribution électrique sur terre, selon Tom Bodgan, directeur du centre de prévision météo dans l’espace (SWPC) du NOAA.
Il mesurera les températures à la surface des océans et des terres, détectera les perturbations solaires en temps réel et relaiera des communications. Le satellite sera également capable de capter les signaux de détresse et de déclencher les secours.
Les données qu’il fournira pourraient également être utilisées pour améliorer les connaissances et la compréhension de l’atmosphère terrestre, souligne la Nasa.
Toutes ces informations seront traitées par le Centre Goddard des vols spatiaux de la Nasa à Greenbelt (Maryland, est) et par la NOAA, qui utilise actuellement deux satellites géostationnaires, le GOES-12 (est) et le GOES-11 (ouest).
Fin avril, elle activera le GOES-13 (lancé en 2006) pour remplacer le GOES-12 qui sera déplacé pour assurer une couverture de l’Amérique du Sud dans le cadre du système global d’observation de la Terre (GEOSS).
La Nasa a remis le contrôle du GOES-14 (lancé en 2009) entre les mains de la NOAA en décembre pour également suivre les activités solaires.
Après son lancement, le GOES-P, deviendra GOES-15. Il sera garé sur orbite et prêt à être activé si un autre GOES en activité devait ne plus fonctionner.
Source : © 2010 AFP
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