La sonde spatiale Rosetta a pu établir une liaison stable avec Philae à 23 h 29. Le robot de l’ESA a pu non seulement forer la comète Tchouri, mais en plus envoyer ses données !
Données envoyées par Philae sur la comète Tchouri – Crédit : ESA/CNES
L’instrument Cosac qui analyse les molécules organiques sur la carotte de forage ainsi que l’instrument analysant les gaz pour comprendre la géochimie des éléments légers relâchés par la comète 67/P Tchouri ont pu envoyer leurs données à la sonde spatiale Rosetta qui elle-même, a pu les transmettre vers le centre de contrôle de l’ESA sur Terre. Les Les scientifiques ont également réussi une audacieuse maneouvre du robot grâce à son marteau, à faire pivoter de 35 degrés Philae et à l’orienter de 35 degrés dans une position qui devrait lui permettre un meilleur ensoleillement lorsque la comète Tchouri se rapprochera du Soleil dans un angle différent. Un coup de poker astucieux qui permettra peut-être de réveiller ultérieurement le petit robot grâce à l’énergie solaire ! En attendant, Philae doit se mettre en hibernation à l’heure ou nous écrivons ces lignes.
Niveau de batteries du robot Philae se trouvant sur la comète 67/P Tchouri – Crédit : ESA/CNES
En attendant de décortiquer les résultats envoyés par Philae et Rosetta, on peut d’ores et déjà dire qu’il s’agit d’un immense succès, inespéré, 100 % de réussite… Bravo le CNES, bravo l’ESA, ainsi que Arianespace, car c’est une fusée Ariane 5 qui a envoyé la mission Rosetta dans l’espace.
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