Mis au point à Concordia, ce prototype qui décèle l’hormone de croissance bovine présente d’excellentes perspectives commerciales
Sous peu, les consommateurs pourront boire du lait encore plus sécuritaire. En effet, des chercheurs de l’Université Concordia ont conçu un instrument de détection des substances étrangères nocives dans les produits laitiers ou autres.
« Le Canada n’autorise pas l’inoculation d’hormones de croissance ou de doses excessives d’antibiotiques chez les vaches. Par contre, il n’y avait jusqu’à présent ni méthode ni équipement permettant de mesurer efficacement les traces résiduelles de telles substances dans le lait », explique Muthukumaran Packirisamy, qui a dirigé le développement du prototype dans le cadre de son travail de professeur au Département de génie mécanique et industriel de Concordia.
Pendant deux ans, M. Packirisamy et son équipe ont perfectionné leur découverte technologique — plus précisément, un dispositif biocapteur microfluidique qui détecte la présence d’hormones de croissance bovine. L’appareil, qui pourrait sous peu être utilisé dans le commerce, a été mis au point avec le soutien du Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation et de Gestion Valeo, entreprise dont le mandat est de valoriser le résultat de recherches universitaires et de transformer des concepts en prototypes.
Le dispositif biocapteur microfluidique a connu un franc succès au cours d’une récente présentation à d’éventuels partenaires industriels, à Boston. Un représentant de l’Administration nationale de l’aérospatiale des États-Unis (organisme mieux connu sous l’acronyme « NASA ») a d’ailleurs fait remarquer son potentiel dans le dépistage de contaminants, comme les bactéries et les agents pathogènes, au cours d’une mission spatiale.
Source : Sylvain-Jacques Desjardins – Université Concordia
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